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Sommet d’Alger: «Le Gecf exprime son refus du plafonnement des prix du gaz »

Un point phare abordé dans la déclaration d’Alger et dans la conférence de presse

De telles sanctions ne doivent pas être prises sans l’approbation des Nations Unis, car elles ont impact négatif sur le développement   du gaz ainsi que  sur la sécurité de l’approvisionnement des   marchés, a argué Mohamed Hamel, Secrétaire Général du GECF

Par Khaled Remouche

Le point le plus surprenant de la déclaration d’Alger ici, qui a couronné les résultats du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du GECF, abordé dans la conférence de presse tenu hier le 2 mars , 2024 par le ministre de l’énergie Mohamed Arkab et le Secrétaire Général du GECF a été l’expression du GECF à l’unanimité de son refus du plafonnement des prix du  pour des raisons politiques .

Ce qui conduit selon cette organisation à des pressions sur les prix et sur les investissements indispensables pour satisfaire la demande mondiale croissante sur l’énergie. Ce refus de manière générale porte sur « quelconque intervention artificielle dans les marchés du gaz naturel incluant des tentatives d’influer sur les mécanismes de fixation des prix du gaz et l’encadrement des risques sur les marchés ». Une claire allusion à la décision de l’Union européenne de plafonner les prix du gaz russe, comme sanction prise contre ce pays, une conséquence de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Mohamed Hamel, Secrétaire général du GECF dans la conférence de presse a ajouté que le forum rejette de telles sanctions et contre ces décisions prises de manière unilatérale sans concertation. Il a souligné que de telles sanctions ne   doivent pas être prises sans l’approbation des Nations Unies. Car elles ont un impact sur le développement du gaz et sur la sécurité d’approvisionnement des marchés.

Mohamed Arkab , ministre de l’énergie a tenté de nuancer cette réponse. En disant que les relations du GECF avec l’Union européenne sont bonnes et a laissé entendre que cette question peut être réglée dans le cadre du dialogue entre le forum des pays exportateurs de gaz et l’UE. « Nous étudions toutes ces questions avec l’UE », a ajouté Mohamed Arkab. Quant à la taxe carbone, elle est également visée dans le point évoqué plus haut par la déclaration, à savoir les interventions artificielles qui ont un impact négatif sur le marché du gaz. Sur cette question, Mohamed Hamel a clairement indiqué que le refus du GECF s’étend également à la taxe carbone.

Le ministre de l’énergie a également sur ce point répondu que l’Algérie dans le cadre du dialogue avec l’Union européenne discute de ces sujets afin de faire comprendre à cette partie les enjeux d’une telle décision. Mohamed Arkab a argué, de surcroit que le Cop 24 n’a pas différencié les différentes sources d’énergies fossiles, en revanche le COP 28 a reconnu le rôle du gaz naturel dans la transition énergétique. On voit à travers ces questions, que le GECF cherche à travers la déclaration d’Alger de défendre les intérêts des pays membres du forum des pays exportateurs de gaz (GECF). L’une de ces missions principales. En outre, Le GECF, à travers la déclaration d’Alger a lancé un message fort, celui de la nécessaire protection des infrastructures de transport de l’énergie transfrontalières,( ndlr gazoducs et oléoducs transfrontaliers contre toute menace), a souligné Mohamed Arkab.

K.R.

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