First Republic rachetée par JP Morgan : Le scénario de la crise financière de 2008 semble se reproduire
Les autorités de régulation bancaire américaines ont annoncé aujourd’hui avoir pris le contrôle de la banque régionale First Republic et avoir vendu la majorité de ses actifs à JP Morgan. L’histoire semble se répéter avec une situation bancaire qui rappelle celle de 2008.
Comme nous l’avons souligné précédemment, First Republic Bank était sur le chemin de Silicon Valley Bank et Signature Bank. Il s’agit de la troisième banque régionale américaine à faire face à une crise financière en moins de deux mois, nécessitant l’intervention de l’Etat pour être sauvée, avant d’être revendue à une autre banque.
Vendredi dernier, à la fermeture de la bourse américaine, First Republic ne valait pas plus que 654 millions de dollars, alors qu’en début d’année, sa valorisation dépassait les 20 milliards de dollars.
Dans un communiqué, les autorités de régulation ont déclaré : «JP Morgan, une grande banque de Wall Street, a acquis la plus des actifs de la First Republic Bank et tous ses dépôts, y compris les dépôts non assurés».
Silicon Valley Bank, la première à avoir subi une débâcle financière, a été racheté par la First Citizens Bank, qui a acquis tous les dépôts et prêts de la banque. Flagstar Bank, une filiale de New York Community Bancorp, a repris toutes les 40 agences de Signature Bank et l’essentiel des 88,6 milliards de dollars de dépôts. 60 milliards de dollars de prêts et 4 milliards de dollars déposés en ligne restent sous le contrôle des autorités.
La faillite de trois banques régionales américaines en moins de deux mois renforce les craintes d’une instabilité financière aux Etats-Unis d’Amérique et dans le monde. L’effet domino n’est pas à écarter. De plus, si chaque fois l’Etat doit intervenir pour sauver les banques en difficultés, cela devrait coûter cher aux contribuables et impacter les finances publiques.
H. L.
