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Paiement électronique : «Réglementer pour renforcer la confiance de toutes les parties prenantes» (Karim Bibi Triki)

Cette question de réglementation du paiement électronique et du e-commerce est un grand dilemme pour le gouvernement, selon le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki. Ne pas réglementer, «c’est aller vers le chaos», trop réglementer, «c’est inhiber l’initiative, la créativité et l’innovation». Pour reprendre les mots du représentant du gouvernement, la solution est de trouver le juste milieu, avec l’objectif de renforcer la confiance des citoyens, des entreprises et des opérateurs économiques mais aussi des autorités publiques.

Par Hakima Laouli

Intervenant au sommet «Algeria Fintech & e-Commerce» organisé au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger, les 18 et 19 février, organisé par l’entreprise Guiddini, le ministre de la Poste et des télécommunications, Karim Bibi Triki, est revenu sur la stratégie du gouvernement pour le développement du e-commerce dans son volet paiement électronique.

Selon les chiffres avancés par le ministre, 5 millions de foyers sont connectés au réseau internet fixe, soit environ 25 millions de personnes, avec une moyenne de consommation mensuelle de 250 Go de données.

Pour ce qui est d’internet mobile, le nombre d’abonnés est de 43 millions. Autrement dit, plus de 70% de la population algérienne dispose d’internet. Pour le ministre, le potentiel algérien est l’un des meilleurs dans toute la région. Par conséquent, recommande-t-il, cela doit se refléter sur le volume des transactions du commerce électronique.

Aussi, apprenons-nous, plus de 35 millions d’algériens disposent d’un compte bancaire ou d’un compte postal. Plus de 12 millions ont une carte de paiement électronique. En 2022, selon les mêmes données fournies par le ministre, Algérie Poste a produit plus de 6 millions de cartes Edahabia dont 1,9 million de nouveaux bénéficiaires de cette carte.

«Nous devons rendre l’infrastructure disponible mais aussi abordable» a-t-il affirmé.

Un autre volet abordé dans son intervention, la réglementation. Selon le ministre, cette question constitue encore un «grand dilemme» pour le gouvernement : «Ne pas réglementer, c’est aller vers le chaos. Trop réglementer, c’est inhiber l’initiative, la créativité et l’innovation. Nous essayons de trouver le juste milieu».

La philosophie du gouvernement, soulignera le ministre, Karim Bibi Triki, est de renforcer la confiance des citoyens, des opérateurs économiques, des entreprises et des autorités publiques. En sommes, «renforcer la confiance de toutes les parties prenantes».

Parlant des acteurs économiques, le ministre poursuivra : «J’en profite pour solliciter l’écosystème. Les acteurs. Nous avons besoin d’une sorte de pacte pour réussir le pari du développement du paiement électronique et du e-commerce. Nous voulons des engagements des acteurs pour prendre des initiatives. Nous sommes ouverts à toutes les propositions et à l’écoute de leurs préoccupations». De même, le ministre émet un autre souhait de collaboration entre les différents régulateurs, à savoir la Banque d’Algérie, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), l’autorité de protection des données personnelles et autres.

H. L.

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