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Négocié à 67,70 USD mercredi : Le pétrole fait une pause jeudi 26 février, en attendant l’Opep+

Après une marche en avant alimentée par un optimisme sur la reprise économique mondiale et la perturbation de la production au Texas, les cours du pétrole ont fait une pause jeudi, les marchés voulant avoir davantage d’indications sur les intentions de l’Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a cédé 0,24% par rapport à la clôture de mercredi, pour finir à 66,88 dollars à Londres. Le recul a été plus important pour le même mois, qui a perdu 0,49% à 63,53 dollars à New York. Les deux contrats ont toutefois beaucoup hésité en séance, alternant entre hausse et baisse : à un moment donné, ils ont monté pour atteindre des niveaux plus vus depuis le 8 janvier dernier, à respectivement 67,70 dollars et 63,73 dollars.

« Après un démarrage fort en début de semaine, les cours du brut font une pause », a résumé Robbie Fraser, chez Schneider Electric, ajoutant que les regards des investisseurs étaient désormais tournés vers l’OPEP+, qui essaie de déterminer si elle continue ou pas de brider les exportations d’or noir.

« L’Arabie saoudite semble vouloir mettre fin à sa décision unilatérale d’enlever du marché 1 million de barils de pétrole par jour, mais des incertitudes demeurent sur la façon dont l’organisation (OPEP+) en tant que telle va s’y prendre pour remettre la production à des niveaux pré-pandémiques », a encore dit Robbie Fraser.

« Tout le monde attend maintenant » la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l’OPEP+ qui se tiendra la semaine prochaine, le 4 mars, souscrit Neil Wilson, de Markets.com.

Avant le changement de cap de jeudi, les cours de l’or noir étaient en phase ascendante. Une poussée nourrie par le déploiement des campagnes de vaccination et la variété prochaine des vaccins contre le Covid-19, des informations de nature à accélérer la réouverture des économies.                      La vague de froid ayant affecté l’Etat américain du Texas aux États-Unis, gros producteur d’hydrocarbures, a aussi contribué à tirer les prix car elle a causé la paralysie des infrastructures pétrolières et d’électricité.

Le baril algérien, Sahara Blend, frôle les 70 dollars

Le baril de référence algérien le Sahara le Blend derait se maintenir en troisième place du brut le plus cher de la composante du panier de l’Opep en 2020, après l’Emirati Murban. Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.

Le Sahara Blend est un brut léger, sa légèreté extrême et sa très basse teneur en soufre le rend parmi les plus appréciés auprès des raffineries pour les dérivées légères telles que l’essence et le kérosène en comparaison au Brent1 et au West Texas Intermediate (WTI). Partant de ce principe, le baril algérien n’est pas très loin des 70 dollars le baril, en ce sens qu’il se négocie à plus de 2 dollars de plus que le baril de la Mer du nord.

Djamel Zerrouk

 

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