Le baril algérien, mieux côté que celui de la Mer du nord, à 73 USD ce jeudi

Les cours du pétrole ont touché de nouveaux plus hauts jeudi en cours de séance asiatique avant de revenir proche de l’équilibre, les investisseurs semblant satisfaits de la décision de l’Opep+ mardi et attendant une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis.
Jeudi 3 juin vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 71,37 USD à Londres, en hausse de 0,03 % par rapport à la clôture de la veille.
Les cours, résolument en hausse depuis le début de la semaine, sont encouragés par « l’amélioration des perspectives de la demande » de brut mais aussi par « la patience (de l’OPEP) quant à l’augmentation de la production » analyse Edward Moya, de Oanda.
Il faut savoir que le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle d’environ 2 dollars pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs. Le baril algérien devrait coûter 73 USD. Un rapport de l’Opep indiquait que la production de l’Algérie en avril avait atteint 867.000 barils par jour (Mbj), soit une baisse de 3.000 barils par rapport la production moyenne de mars (870.000 Mbj).
La baisse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’évolution négative générale, une première depuis six mois, des prix du marché pétrolier mondial en avril, en raison de la résurgence des cas de Covid-19, ce qui a suscité des inquiétudes quant au ralentissement de la demande de brut à court terme.
Djamel Zerrouk