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La première pépinière de canne à sucre du pays voit le jour à El Oued

Une pépinière pour la culture de la canne à sucre, première à l’échelle nationale, a été créée dans la wilaya d’El-Oued, ont annoncé lundi 8 février des responsables de la Chambre nationale de l’agriculture.

Ce projet privé s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le secteur agricole dans le but de booster l’agriculture saharienne, notamment les cultures stratégiques, a indiqué à l’APS le président de cette instance, Mohamed Yazid Hambli. Il est situé située dans la commune d’El-Magrane (30 km au nord d’El-Oued).

Selon le propriétaire de la pépinière, Ahmed Abdelkamel Belkharaz, le début de la réalisation cette expérience remonte à 2017. Ce type de plantes s’adapte aux conditions naturelles (sol, eau et climat) de la région. Les « bons » résultats ont été réalisés avec l’appui d’un bureau d’études spécialisé indien en vue d’assurer l’accompagnement technique nécessaire et la formation, « encourage à poursuivre le Challenge .

  1. Belkharraz a mis en relief, à cette occasion, l’efficacité de l’expérience de la culture de la canne à sucre en zones sahariennes en Algérie, et son adaptation aux spécificités du sol et de l’eau, précisant que le rendement obtenu à El-Oued, de 60 quintaux à l’hectare, est, selon lui, « le plus élevé à travers les pays du bassin méditerranéen ».

L’expérience de culture de la canne à sucre, ayant donné des résultats probants durant la saison écoulée à travers la wilaya (régions d’Ourmès et Guemmar), a été introduite d’Egypte (région de Saed) et d’Arabie Saoudite (région de Djeddah) aux conditions climatiques similaires (chaleur et humidité), et a été adoptée au départ comme brise-vent pour lutter contre l’ensablement.

Pour de nombreux agronomes, il appartient de mettre en place une stratégie bien étudiée visant l’exploitation optimale de cette culture nouvellement introduite, et ce ,à travers des mécanismes d’orientation, de vulgarisation et d’accompagnement technique, au regard de son importance en vue d’atteindre l’autosuffisance en sucre et la sécurité alimentaire.

Ils préconisent de ne plus exploiter la canne à sucre comme brise-vent et source de jus frais seulement, mais de se tourner vers son exploitation en tant que culture stratégique, d’autant que la plante a une croissance rapide et sa culture n’est pas gourmande en eau (irrigation une fois par semaine) ni trop exigeante en termes de suivi et de produits phytosanitaires.

Rédaction nationale

 

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