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Hind Benmiloud, Présidente de CARE à Algérie Invest: «Notre Think Tank vise à contribuer à la création d’une économie plus résiliente, inclusive et durable»

Assurer la continuité de tout ce qui a été fait  par les précédents présidents

Dans cet entretien, Maitre Hind Benmiloud,  Avocate, spécialiste en  droit des affaires et en sécurité informatique, nouvelle Présidente du Think tank CARE souligne qu’elle compte durant son mandat assurer la continuité de tout ce qui a été fait  par les précédents présidents. La première responsable de Care affiche la feuille de route de ce centre de réflexion durant son mandat ainsi que les thèmes des principaux travaux d’analyse projetés à court ou à moyen terme.

Entretien réalisé par : Khaled Remouche

Algérie Invest : Comment allez-vous redonner un nouveau souffle au Think Tank Care ?

Me.Hind Benmiloud : En tant que nouvelle Présidente de CARE, je compte assurer la continuité de tout ce qui a été fait à Care par les précédents présidents qui ont permis à Care d’être ce qu’il est  aujourd’hui et de mettre l’accent sur la diversité et l’inclusion, en encourageant la participation de toutes les parties prenantes, y compris les jeunes, les femmes et les différentes associations et patronats. Nous allons également renforcer la collaboration avec d’autres Think tanks, organisations gouvernementales ou non gouvernementales, nationales et internationales, et nous concentrer sur des problématiques concrètes et actuelles, comme la transition écologique et la digitalisation de l’économie algérienne.

Quelle est la feuille de route de CARE durant votre mandat?

La feuille de route de CARE durant mon mandat se centrera sur quatre axes principaux : la numérisation, l’innovation, la durabilité et l’inclusion. Nous allons lancer des programmes de recherche et des ateliers consacrés à ces thématiques, en plus de promouvoir des politiques publiques basées sur nos travaux et recommandations.

Quels sont les principaux travaux de réflexion sur l’économie nationale en cours ou projetés à court et moyen terme par CARE?

CARE travaille actuellement sur plusieurs projets, notamment l’analyse de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’économie nationale, l’élaboration de stratégies pour la transition vers une économie verte et la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation.

Comment voyez-vous la contribution de CARE à l’amélioration de la vision économique dans notre pays?

CARE vise à jouer un rôle crucial en fournissant des analyses approfondies et des recommandations pratiques pour orienter les politiques économiques du pays. Notre objectif est de contribuer à la création d’une économie plus résiliente, inclusive et durable.

Que retenir de l’expérience algérienne en matière d’économie circulaire lors des rencontres économiques d’Aix en Provence tenues durant l’été dernier ?

L’expérience algérienne en matière d’économie circulaire, présentée lors des rencontres d’Aix en Provence, a mis en lumière les efforts significatifs de notre pays dans la gestion des déchets, la réduction de la pollution et la promotion de pratiques durables. Toutefois, des défis subsistent, notamment la nécessité de renforcer les infrastructures et les capacités techniques, et de promouvoir la sensibilisation et l’éducation en matière d’environnement et de faire en sorte que le gouvernement définisse un plan stratégique d’action pour une économie verte dans notre pays.

Quelles problématiques et solutions ont été exposées dans ce domaine au cours de cet atelier?

L’atelier a mis en avant plusieurs problématiques, notamment la gestion des déchets, la consommation responsable et la production durable. Des solutions telles que l’éco-conception, le recyclage et la valorisation des déchets ont été discutées, ainsi que l’importance de la collaboration entre les différents acteurs, publics et privés, pour la mise en œuvre effective de l’économie circulaire. Et surtout l’implication des pays industrialisés à l’origine de la pollution de la planète dans l’élaboration d’un modèle que pourrait utiliser tous les pays pour une économie circulaire.

En matière de numérisation et de sécurité informatique, quels sont selon vous les progrès et les limites du secteur national des TIC dans ces deux domaines?

En matière de numérisation et de sécurité informatique, les progrès dépendent de plusieurs facteurs tels que le niveau de développement économique, les investissements dans les infrastructures, les politiques gouvernementales et la sensibilisation à la sécurité numérique. Nous devons mettre en place des infrastructures de communication à haut débit, ce qui permettra une meilleure connectivité et l’accès à Internet pour une plus grande partie de la population. C’est d’ailleurs un des objectifs majeurs du président de la république Mr Abdelmadjid Tebboune dont la conviction profonde est que la numérisation est vitale pour notre pays. En espérant que les administrations appliqueront à la lettre ce programme présidentiel pour la relance de tous les secteurs stratégiques.

K.R.

North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference
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