Algeria Invest Conference : Entretien avec Racim Benghanem, directeur général de BG-ICC

Le CEO du Cabinet de conseil en image de marque et développement à l’international des entreprises BG-ICC est convaincu de la nécessité de multiplier les efforts pour promouvoir et densifier les investissements, tous secteurs confondus. Dans cet entretien, M. Benghanem rappelle les grandes potentialités et richesses de notre pays. Il invite les investisseurs et autres acteurs économiques à se retrouver dans un même espace, les 9 et 10 novembre prochain, afin d’échanger et de mûrir ensemble leurs projets. Les deux journées s’annoncent riches en rencontres d’affaires et de partenariat.
Entretien réalisé par : Hakima Laouli
Algerieinvest : Vous êtes en train de préparer la deuxième édition d’Algeria Invest Conference. Pourriez-vous nous en dire davantage ?
M. Racim Benghanem : Absolument. Nous la préparons depuis une année déjà. C’est une édition qui se veut être plus prometteuse que la première.
Après une édition réussie, une évolution de la situation économique et des perspectives de développement importantes qui s’affichent, nous sommes convaincus, plus que jamais, que nos efforts de promotion et d’encouragement pour densifier les investissements, tous secteurs confondus, sont plus que pertinents.
Pour cette édition, la Turquie est le pays invité d’honneur, au vu des investissements importants réalisés par les entreprises turques en Algérie ces dernières années. Ce qui démontre que l’Algérie demeure un territoire d’opportunités.
D’autres pays seront également présents, à l’instar des Emirats arabes unis, du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, de la Tanzanie, d’Egypte et autres.
Aujourd’hui, l’Algérie occupe une position géostratégique à plus d’un point. Des atouts d’attractivité exceptionnels sur lesquels nous devons miser et surtout promouvoir.
Nos capacités énergétiques, industrielles, financières, celles en infrastructures logistiques et surtout en qualification de la ressource humaine, font de l’Algérie un partenaire international fiable et offrant des opportunités exceptionnelles.
L’évènement coïncide avec la publication au Journal officiel du nouveau code d’investissement et des textes d’application. Sur quoi porteront précisément les conférences et les travaux en ateliers ?
C’est une avancée majeure pour l’Algérie que de disposer d’un nouveau code d’investissement. Des investisseurs locaux et étrangers sont nombreux à le réclamer avec insistance. Le voilà enfin pour leur offrir une vision claire et une projection leurs permettant d’entamer les démarches nécessaires.
Il est clair que l’abrogation de la loi 49/51 ouvre les portes aux étrangers désireux d’investir en Algérie et d’autres qui veulent délocaliser certains de leurs investissements.
Nous avons, d’ailleurs, inscrit comme focus quelques secteurs, à savoir l’énergie et les mines, l’agriculture, la santé et la production pharmaceutique, le tourisme, les industries de transformation et l’économie bleue. Bien évidemment, les secteurs restants seront traités et mis en valeur à travers des ateliers thématiques.
Des rencontres d’affaires seront aussi au programme des deux riches et intenses journées, les 9 et 10 novembre 2022.
Ces rencontres permettront aux investisseurs d’être en relation avec les banques, les fonds d’investissement, les chefs d’entreprises locaux et étrangers, mais surtout de pouvoir discuter avec les différentes institutions étatiques en charge de la promotion et du suivi des investissements.
Quel bilan faites-vous de la première édition ?
Honnêtement, durant une période assez délicate de pandémie mais, en même temps, de volonté de relever le défi de la relance économique, je dirais que nous avons osé d’être ambitieux et fiers d’organiser un événement d’une telle ampleur.
Le soutien et l’engagement des différents ministres, de différents secteurs, a démonté cette volonté réelle des pouvoirs publics de mener à bien cette relance économique, avec une feuille de route et des orientations du président de la République, sur l’importance du secteur économique comme levier de croissance et de développement du pays.
L’adhésion des entreprises, des chambres de commerce et d’industrie, ainsi que les différents patronats, était aussi un signe fort de leur disposition à être ces acteurs dynamiques du processus de relance économique.
Les rencontres d’affaires, selon les échos que nous avons pu recevoir, étaient bénéfiques pour les opérateurs mais aussi pour l’attractivité du pays.
Une mission d’entreprises françaises en Algérie est annoncée pour les 9, 10 et 11 octobre prochain. Prévoyez-vous de rencontrer des chefs d’entreprises qui seront au rendez-vous ?
Effectivement. Les rencontres économiques, les salons et autres sont des opportunités pour l’Algérie. A ces manifestations, il faudrait une présence importante des opérateurs économiques qui sont cette vitrine support à l’économie.
Nous prévoyons, bien évidemment, d’y prendre part et de faire également la promotion du AIC-Algeria Investment Conference et ce que l’Algérie a à offrir comme opportunités pour les étrangers.
H. L.
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