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Agriculture saharienne : l’ODAS lance son 2e appel à projets d’investissement

L’Office de Développement de l’Agriculture industrielle en terres Sahariennes (ODAS), a lancé son deuxième appel à projets d’investissement agricole et agro-industriel au profit des opérateurs économique, a indiqué lundi le ministère de l’Agriculture et du développement durable dans un communiqué. « Cet appel à projets est lancé depuis le 1er octobre sur la plateforme de l’ODAS (https://odas.madr.gov.dz/) et concerne sept (7) périmètres situés dans les wilayas d’El Méniaâ, Ghardaïa, Touggourt et Ouargla », a précisé la même source. Les porteurs de projets intéressés par l’investissement agricole et agro-industriel dans les wilayas du sud, sont appelés à introduire leur demande, via cette plateforme du 1er au 21 octobre, indique-t-on. « La fiche technique du périmètre (à imprimer à partir de la plateforme) objet de la soumission doit être intégrée dans le dossier transmis », ajoute le ministère de l’Agriculture qui convie l’ensemble des opérateurs intéressés dans ce domaine « à faire preuve de célérité » dans les démarches et les procédures à mettre en œuvre. « En raison de l’importance des projets et de leur impact sur la production nationale notamment des céréales, les investisseurs sont informés le cahier des charges intégrera obligatoirement les plans de culture et l’orientation des systèmes de production agricole vers des denrées stratégiques : blé dur, blé tendre, maïs grain, tournesol et betterave sucrière », souligne le ministère.

Développement de l’agriculture saharienne : « L’Etat doit mettre le paquet »

Les périmètres concernés sont : deux à Hassi Gara et Hassi Fehal (wilaya d’El Méniaâ), un périmètre à Mansoura (Ghardaïa), un autre à El Hadjira (wilaya de Touggourt), et trois périmètres à Hassi Messaoud, Hassi Ben Abdelah et Rouisset (wilaya d’Ouargla).  

Invité dimanche 2 octobre de la Radio nationale chaîne III, Ali Daoudi agroéconomiste a appelé à développer l’agriculture saharienne tout en constatant que la démarche semble « patiner ». « On voit bien que les pouvoirs publics veulent développer l’agriculture saharienne mais ça patine parce qu’il n’y a pas d’investissements publics », dit-il. « On ne peut pas développer l’agriculture saharienne sans investissement dans l’aménagement de périmètres. L’Etat doit mettre le paquet en aménageant les périmètres de mise en valeur, en aménageant les pistes, et préparer les conditions pour la mise en valeur de l’investissement des agriculteurs. Ils ne peuvent pas tout mettre en œuvre d’eux-mêmes », a expliqué M. Daoudi.   

Younès Djama

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