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Renforcement des capacités d’analyse de la sécurité sanitaire des aliments en Algérie : l’INRAA et l’INMV bénéficient de l’appui de l’AIEA et de la FAO

L’AIEA et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) coopèrent à l’appui de programmes de sécurité sanitaire des aliments et de qualité des aliments dans le monde pour faire face aux risques et à la fraude alimentaires, et conseiller les pays en matière d’irradiation des aliments. L’Algérie, entre autres pays, a bénéficié de cet appui.

Sixième exportateur de dattes, l’Algérie se doit de renforcer la sécurité sanitaire des aliments destinés à l’exportation et de protéger le consommateur. Dans ce cadre, des laboratoires ont bénéficié d’un appui pour renforcer leurs capacités d’analyse aux fins de la détection des risques chimiques, notamment des résidus d’antimicrobiens et de pesticides dans un éventail d’aliments, des volailles et des œufs, aux dattes en passant par le miel. L’Algérie, dont la valeur des exportations a atteint environ 129 millions de dollars des États-Unis en 2020. Selon un article publié sur le site de l’AIEA, vendredi dernier.

Grâce au programme de coopération technique de l’AIEA et à un partenariat avec la FAO, le personnel de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA) et de l’Institut national de la médecine vétérinaire (INMV) a été formé aux méthodes d’analyse et a reçu le matériel nécessaire. Ces établissements sont maintenant équipés pour contribuer à la protection des consommateurs et favoriser les échanges commerciaux de produits agricoles.

Une certification de la sécurité sanitaire des aliments et des essais réguliers effectués en laboratoires pour rechercher des contaminants peuvent renforcer le marché et la confiance des consommateurs. « Nos capacités de laboratoires étant renforcées, nous nous efforçons maintenant d’établir des partenariats publics et privés afin de mieux servir les utilisateurs finals, comme les apiculteurs et les producteurs de miel, les établissements techniques et de recherche ainsi que les universités, entre autres. Cela permettra d’améliorer la chaîne d’approvisionnement du miel local », explique Mounira Azouz, chercheuse à l’INRAA.

R.N

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