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Fibre optique: Connecter au moins 500 000 abonnés d’ici fin 2022

Le déploiement de la fibre optique (ou FTTH) jusqu’au domicile pour l’internet fixe, figure parmi les « actions prioritaires » du ministère de la Poste et des Télécommunications, selon premier responsable qui se fixe un objectif de connecter au moins 500 000 abonnés d’ici fin 2022.

«Nous sommes passés de 72 000 foyers raccordés à travers ce qu’on appelle la FTTH en fin 2020 à plus de 450 000 aujourd’hui. Nous espérons atteindre au moins 500 000 abonnés voire plus d’ici la fin de l’année», a affirmé M. Karim Bibi-Triki sur la radio nationale. Cette démarche permettra une «meilleure qualité de service» avec des débits beaucoup plus importants que ceux existants actuellement, a-t-il ajouté. «Ceux qui sont déjà raccordés à la FTTH peuvent dès aujourd’hui atteindre des débits qui peuvent aller jusqu’à 100 mégabits/seconde voire plus à l’avenir», a-t-il poursuivi.  Le ministre a annoncé avoir commencé à faire migrer le parc d’abonnés connectés avec le cuivre vers la fibre jusqu’au domicile. Une opération qui va se dérouler graduellement, a fait savoir Bibi-Triki. «Il y a une infrastructure qui existe et nous allons graduellement avec un rythme soutenu, faire le basculement vers la fibre. Elle est déployée sur tout le territoire national. La fibre optique arrive jusqu’à nos frontières», a affirmé Bibi-Triki. «Toutes les wilayas sont connectées ou interconnectées entre elles. Nous continuons à densifier ce réseau et à le moderniser», a-t-il assuré. Pour le dernier kilomètre, tous les nouveaux accès sont développés avec de la fibre optique, a poursuivi le ministre qui annonce l’entame de la migration de l’infrastructure existante, toujours de façon graduelle. «Certains abonnés qui étaient sur le cuivre sont déjà passés à la fibre optique, d’autres vont suivre. Nous maintenons un rythme soutenu, nous restons focalisés pour que cela se fasse dans les meilleurs délais et graduellement», a encore déclaré le responsable.

Interrogé sur les plaintes des abonnés de l’opérateur historique Algérie Télécom, le MPTIC a expliqué : «Certains de ces abonnés qui n’arrivent pas à apercevoir cette amélioration étaient justement connectés à travers des technologies anciennes comme la TDM. Nous avons presque achevé le basculement de la TDM vers la fibre optique. D’autres peuvent continuer à ne pas atteindre la performance escomptée. Ce sont des cas qui peuvent être assimilés à des dérangements, à des pannes. Mais d’une manière générale, j’espère que la majorité de nos concitoyens ont perçu cette amélioration ne serait-ce que par l’augmentation du débit minimum qui, pour rappel, a été multiplié par 5, en passant de 2 mégabit/seconde (MB/S) vers 10 MB/S pour la grande majorité des abonnés». «Nous allons continuer à faire en sorte que ceux qui n’ont pas perçu cette amélioration, puissent l’apercevoir dans les plus brefs délais», a souligné le ministre.

 Connecter 6 millions de foyer à l’internet fixe d’ici à la fin 2024

Quant aux abonnés qui sont sur la fibre optique, rien ne les empêche de passer à des débits supérieurs «tout de suite», a estimé le ministre. «Nous avons comme objectif de connecter deux tiers des foyers à l’internet fixe d’ici à la fin 2024. Ce qui nous permettrait de passer d’un parc d’abonnés qui était de 3,5 millions d’abonnés en fin 2020 à près de 6 millions de foyer à l’internet fixe», a indiqué Bibi-Triki.  

S’agissant du paiement en ligne, le MPTIC a annoncé que l’Algérie avoisine les 10 millions de porteurs de cartes DAHABIA. «Les deux dernières rentrées universitaires se sont faites exclusivement via internet et le tiers de ces nouveaux inscrits ont pu payer les frais d’inscription à travers la carte DAHABIA et le système de paiement électronique», a illustré le ministre.   

 Concernant le déploiement de la 5G, Karim Bibi-Triki a déclaré que cette question «est un axe important sur lequel travaille le secteur», soulignant qu’il y avait différents aspects pour préparer la 5G. «Le premier c’est préparer les bandes de fréquences qui vont permettre de déployer cette technologie. Nous avons bien avancé. Mais au-delà des fréquences, nous savons que la 5G va nous exiger de déployer un réseau plus dense. Cela nécessite aussi des préparatifs en concertation et en coordination avec d’autres départements, pour qu’en milieu urbain on puisse déployer cette technologie. On travaille pour être prêt à lancer cette technologie dès que cela sera opportun et pertinent», a assuré Bibi-Triki.    

Y.D.   

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