Bilan GIZ 2022 : De bons résultats malgré les conditions de travail difficiles

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH affiche une grande satisfaction de l’ensemble de ses actions menées au cours des deux années 2021 et 2022, dans les différents pays du monde. Ses interventions sont efficaces malgré les conditions de travail difficiles, entre autres les conflits armés et les conséquences de la pandémie de la Covid-19. Reste que pour la numérisation, il y a encore beaucoup de travail à faire, le potentiel numérique étant peu exploité.
Ainsi, du rapport d’évaluation 2022 que l’entreprise fédérale a présenté, jeudi 30 mars 2023, nous apprenons que les projets que la GIZ ont obtenu une note moyenne de 2,3, soit le même résultat que dans le précédent rapport d’évaluation en 2020. Le rapport indique que le travail mené par GIZ est efficace même dans des conditions difficiles.
GIZ a analysé 207 évaluations de projets, lesquelles sont fondées sur des normes internationalement reconnues établies par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il en ressort que les projets liés au secteur du climat et de l’énergie et au développement économique et à la promotion de l’emploi ont obtenu les meilleurs scores (2,16 pour les deux domaines). Un succès réalisé malgré les conditions de travail difficiles : «Les conditions générales dans lesquelles nous travaillons sont devenues considérablement plus difficiles ces dernières années. La montée des conflits armés et des guerres dans le monde, la crise climatique et la pandémie de COVID-19 sont des exemples de la façon dont la coopération internationale doit s’adapter encore et encore aux nouveaux défis» est-il indiqué dans le rapport.
Par ailleurs, les évaluations des projets ont révélé la nécessité de renforcer les capacités humaines et mettre en bonne forme les institutions pour donner une impulsion importante au développement. Toutefois, à l’ère du numérique, il s’avère que les opportunités de la numérisation sont très peu exploitées. En effet, la GIZ rapporte que dans le cadre de son travail, elle utilise des composantes numériques, tels que des applications et des plateformes d’apprentissage en ligne, dans plus de 500 projets.
Dans quelle mesure, ces composantes contribuent-elles à l’atteinte des objectifs des projets? L’évaluation, lit-on encore dans le rapport, montre que la numérisation augmente l’efficacité du travail de la GIZ, car davantage de personnes bénéficient des services qu’elle offre. Aussi, la numérisation conduit à une plus grande efficacité dans de nombreux domaines. La GIZ devrait fournir aux pays un soutien encore plus important pour façonner leur cadre numérique, car l’infrastructure nécessaire n’est pas toujours en place, indiquent les résultats de ce même travail d’évaluation. A citer, entre autres, les problèmes de connexion internet, un réseau électrique instable. Selon le même document, «GIZ devrait se concentrer encore plus sur l’intégration des approches numériques dans les stratégies nationales des partenaires». Il s’agit là du «seul moyen pour l’entreprise de conduire le changement numérique de manière durable».
R. N.
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