Afrique/NEPAD : Une intégration économique est tributaire d’une fin totale des conflits
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé, jeudi, que la création du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) avait pour objectif de permettre « aux pays africains de compter sur leurs potentiels et capacités pour faire sortir le continent de la spirale du sous-développement ».
Le NEPAD est né dans l’objectif de permettre aux pays africains de compter, d’abord et avant tout, sur leurs potentiels et capacité. Il s’agissait de « faire sortir le continent de la spirale du sous-développement, de mettre fin à sa marginalisation et assurer sa participation aux échanges économiques internationaux », a indiqué le Premier ministre dans une allocution prononcé en qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Et ceci lors d’une conférence de haut niveau célébrant le 20e anniversaire du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
Le NEPAD est un projet de développement à l’échelle continentale grâce à des infrastructures. Il a été initié en 2021 par quatre (04) États africains : l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Sénégal. La participation de l’Algérie, a souligné Djerad, se manifeste au plan régional à travers le projet de la Transsaharienne Alger-Lagos (Nigeria) appuyée par le gazoduc et la liaison en fibre optique, citant au plan national, les mégas infrastructures, dont les ports de Djen-Djen et d’El Hamdania (Cherchell).
Et d’ajouter : « il était nécessaire de résoudre les problèmes structurels résultant du lourd héritage colonial et de reconsidérer les politiques nationales et régionales qui souffraient souvent de la faiblesse des capacités nationales de gestion et des effets négatifs de l’environnement économique mondial ». Le Premier ministre algérien a également invité les pays africains à conjuguer leurs efforts pour mettre fin aux foyers de tension, « condition sine qua non pour une intégration économique sereine ».
Rédaction nationale
