Agriculture : l’Algérie a les moyens de développer les filières stratégiques au Sud

Les atouts et les capacités dont dispose l’Algérie pour le développement des filières
stratégiques au Sud, notamment les cultures oléagineuses et sucrières, permettront de
réduire la facture de leur importation qui dépasse actuellement 1,5 milliard USD.
La feuille de route pour le développement des activités agricoles, repose sur d’importants
fondements, à savoir la relance de l‘investissement structuré, le développement des filières
stratégiques, notamment les céréales, la rationalisation des dépenses publiques et enfin
parvenir à la réduction de la facture de l’importation considérablement. Cette feuille de
route traite de questions sensibles, essentiellement l’amélioration de la production
céréalière par le recours à l’irrigation complémentaire, ce qui permettra de réduire la facture
d’importation, selon le ministère de a 3agriculture.
Il est question surtout du développement de l’agriculture saharienne, notamment pour les
filières stratégiques, qui ont un impact sur l’économie nationale en termes d’importation.
Il s’agit d’aller vers les productions sucrières et oléagineuses, notamment le maïs et la
betterave sucrière, dont la facture d’importation s’élève, aujourd’hui, 1,5 milliards de
dollars.
L’Algérie dispose des atouts et capacités qu’il faut pour la production de ces matières,
notamment dans les régions sahariennes ; selon la tutelle toutes les études réalisées dans ce
cadre, à l’aide des nouvelles technologies et avec le concours de l’agence spatiale, montrent
que nous pouvons consacrer au moins, un (1) million d’hectare à ces cultures.